Je suis enfant unique d’une femme qui a perdu son mari 6 mois après ma naissance. Une femme qui, du jour au lendemain, se retrouve dans l’obligation de m’élever seule. Comme tout parent digne de ce nom, elle devait m’inculquer toutes les règles de la société. Pour y arriver, malgré tout son grand amour pour moi, les gifles, les fessées… tout était bon pour m’inculquer les bonnes conduites et me pousser dans mes études. Oui, elle a obtenu ce qu’elle voulait. Mais, là où elle s’est trompée, malgré la bonne relation qui s’était instaurée entre nous, à l’intérieur de moi, il y avait un grand vide et un mal être qui me rongeaient. A 12 ans, j’ai fait une tentative de suicide pour éviter que je sois battue. Imaginez une seconde ! Et si j’y étais parvenue ? Quels pourraient être les déboires de ma mère qui se sacrifie pour m’éduquer, moi son unique enfant, en apprenant qu’elle est responsable de mon suicide ? Les gens me voyaient heureuse, je ne manquais de rien. Mais au fond de moi, il y avait un mal-être, un manque de confiance, un vide énorme…
…Quand J’ai accouché de ma fille, vivant loin des miens, je ne savais pas trop comment réagir fasse à ma nouvelle responsabilité de parents. Il est vrai que l’instinct maternel me guidait, mais je n’arrêtais pas de me questionner sur les façons de faire. Je me suis mise à chercher des réponses à des questions que je me posais sur les nourrissons, les enfants. C’est ainsi que j’ai découvert l’éducation positive. Les nouvelles connaissances acquises m’ont permis de comprendre d’où venaient, entre autres, mes angoisses intérieures, mes peurs d’entreprendre. Mais je n’y croyais pas. J’étais dans le déni. Pour moi il n’y avait pas d’alternative à l’éducation traditionnelle où les coups et les cris sont rois. J’avais peur de devenir laxiste, que mes enfants me fassent voir de toutes les couleurs et surtout qu’ils ne progressent pas à l’école. Pour avoir le coeur net, j’ai décidé de travailler avec des enfants, de devenir enseignante, et oui de gérer 25 gamins tous les jours en plus de mes 2 gamins à la maison. J’ai pu tester l’un après l’autre, les outils de l’éducation bienveillante, sur des gamins d’origines différentes, situations familiales différentes, de milieux sociaux différents, des gamins plus turbulents que d’autres je peux vous dire que ça marche. Oui, ça m’a pris un peu de temps pour enlever les automatismes acquis dans l’éducation traditionnelle. Petit à petit les résultats que j’ai eus m’ont convaincue. Après avoir pris conscience, les compétences que j’ai acquises m’ont permis au fur et à mesure de me débarrasser de nombres de mes peurs et angoisses et de prendre confiance en moi.
En analysant mon parcours, je sais que ces peurs accumulées pendant l’enfance, ce manque de confiance en moi m’ont fait perdre de nombreuses opportunités. J’aime ma mère. Je sais si elle avait pris connaissance de l’éducation bienveillante et positive et de ses bienfaits, il y a quelques années, par amour pour moi, elle se serait formée et aurait renoncé à l’éducation traditionnelle pour mon bien être.
Par mon histoire et celles de mes amis, qui ont vécu pareil que moi, en prenant du recul nous sommes convaincus que l’éducation traditionnelle est un frein à l’épanouissement total d’un enfant. Nous avons décidé de créer “Éducation sans Violence” pour alerter les parents et les transmettre une autre façon de faire afin que leurs enfants puissent utiliser tous leurs potentiels et être heureux.
Pour y arriver, vous avez besoin d’informations, de formations. Inscrivez vous gratuitement à notre newsletter nous vous enverrons des vidéos, des articles, des offres de formations et d’accompagnements qui vous donneront toutes les clés pour éduquer votre enfant dans la joie et lui donner la chance d’utiliser à 100 pour 100 toutes ses capacités et d’être heureux.